La course camarguaise est un sport dans lequel les participants tentent d'attraper des attributs primés fixés au frontal et aux cornes d'un bœuf appelé cocardier ou biòu (bœuf en provençal), mais auquel on confère parfois la dignité de taureau en l'appelant : taureau cocardier1. Ce jeu sportif, sans mise à mort, est pratiqué dans les départements français du Gard, de l'Hérault, une large partie des Bouches-du-Rhône, ainsi que dans quelques communes du Vaucluse.
Le principe d'une ferrade est de marquer des jeunes bêtes d'un an au fer rouge afin de les rattacher à une manade. Ce marquage se fait à la fin du printemps. Outre ses gardians, le manadier y convie ses amis, et c’est l'occasion d'une fête. Après que les anoubles aient été séparés du troupeau et conduit au galop vers le lieu du marquage, un gardian, d'un coup de trident sur la hanche, fait tomber l'animal qui est alors bloqué par les invités. L'anouble est alors escoussuré, entailles faites sur les oreilles, puis marqué au fer rouge sur la cuisse avec la marque de son propriétaire
Dans les villages de cette partie de la Provence comprise entre Rhône, Durance et Alpilles, appelée « petite crau », il est de tradition au cours des week-end d'été de sortir une charrette décorée (carreto ramado). Certaines font partie de la fédération Alpilles Durance des sociétés et confréries de Saint Eloi, Saint Roch et Saint Jean.